samedi 15 février 2014

14 bonnes raisons de rester au Japon

Après le succès de mon post « 7 bonnes raisons de rester au Japon », Je vais récidiver en présentant 14 petits riens qui rendent la vie agréable et qui peuvent donc également être de bonnes raisons de rester ici.

Car c’est le petit rien qui change tout dans le code génétique d’un environnement. A mon échelle, je cherche régulièrement à déplacer légèrement les équilibres, les habitudes, de manière à rendre la vie plus simple, plus agréable… Mais sans plus discourir, énonçons ces petites choses qui mises bout à bout, changent tout…


1/ on peut rentrer dans un magasin sans attacher son vélo

C’est fou non ? Les Japonais ne volent pas… Je fais le test régulièrement ; mon vélo est toujours là.

Alors ça n’empêche pas ma prof de Japonais de se plaindre des vols de vélo et de justifier l’expérience positive qui est la mienne par la qualité limitée de mon destrier…

 

2/ les bus sont à l’heure

On pourrait parler des métros et des trains ; mais c’est jusqu’aux bus qui respectent les horaires…

Ceci dit, on me dit dans l’oreillette que durant les heures de pointes, il est fréquent que les bus soient en retard ; on me parle de 7 minutes, et j’ai moi-même expérimenté récemment un retard de 4 minutes !

 

3/ il y a les combini

Non vraiment, je trouve ça cool de passer les dimanches en famille, je comprends qu’on veuille ne pas travailler ; mais quand on a connu les combini, c’est-à-dire la proximité de tout, tout le temps, on a du mal à comprendre ce débat qui agitent les foules en France…

Si l’on me demandait de risquer une comparaison hasardeuse, je dirais que le combini est au commerce ce que le Wifi est à internet : une fois qu’on a passé le pas, il est difficile de faire demi-tour.

 

4/ la montagne n’est jamais loin

Et oui… Il y a peu de surface habitable, mais du coup, il y a beaucoup de montagnes ; alors on peut dans la journée aller au ski, ou faire une petite marche… Tokyo s’étend sur des dizaines et des dizaines de kilomètres, mais si on va dans la bonne direction, on peut déjeuner sur un sommet désert tous les dimanches et revenir le même jour chez soi, le soir.


5/ on achète ce qu’on paye (sauf si c’est fait en Chine)

Incroyable non ? Si on paye cher, ça marche très bien (si c’est un objet), et c’est très bon (si ça se mange) et si on paye pas cher, ça marche quand même et ça se mange quand même. Ah, sauf si ça vient de Chine. Pour la nourriture importée de Chine, mieux vaut ne pas acheter…

Bien sûr il y a des exceptions, sans exception, ce serait triste !

 

6/ les « tourniquets » du métro appartiennent au 21ième siècle

Le « tourniquet » parisien et sa version moderne de portes violement automatiques est pourri. Pourri, il n’y a pas de mot plus juste ! Si j’avais été l’ingénieur, avec mon expérience du Japon, je l’aurais dit : il faut tout revoir. Ici, on rentre dans le métro sans diminuer son rythme de marche, qu’on ait un ticket ou une carte à puce. Pas de queue.

 

7/ quand on fait la queue, personne ne pousse

Et en parlant de queue, il y a la queue parfois, pour monter des escaliers, des escalators ou devant certains bons restaurants. Eh bien les Japonais sont civilisés dans une queue. C’est assez agréable : on trouve presque du plaisir à attendre !

 

8/ on peut rouler sur les trottoirs, et à contre sens (le vélo est roi)

A Paris c’est le piéton ; et bien à Tokyo, c’est le vélo ! On klaxonne le marcheur qui se décale en s’excusant d’empêcher le vélo d’avancer plus vite. Le seul ennemi naturel du vélo, c’est le taxi. Ça, il faut faire attention, le taxi est fourbe !

 

9/ il fait beau temps en hivers

Alors il fait froid, oui, mais environ cinq jours sur sept, c’est grand soleil, ciel bleu, pas de nuage. Donc on peut continuer le vélo en hivers. Et on est content, parce que le temps, ça compte quand même !

 

10/ il n’y a pas de mendicité

Oui, il faut les chercher les clochards ici… C’est peut-être la honte qui les empêche de se montrer, en tout cas, je me suis complètement déshabitué à donner. Quand je rentre en France, je ne donne plus. Je me demande juste : mais qu’est-ce qui ne fonctionne pas ici ??

 

11/ il y a des toilettes partout

Ça va avec les distributeurs de boissons. Forcément, on peut pas vendre des boissons tous les vingt mètres sans permettre au cycle du liquide de s’accomplir ! Du coup le Japonais est sans arrêt en train de digérer quelque chose, et quand il veut aller aux toilettes, il a le choix : combini, station de train, métro, café où il se trouve, etc.

 

12/ il y a le nomihodai et le tabehodai

Ça, c’est pour les gros mangeurs et / ou les gros buveurs. Dans une bonne partie des établissements où l’on boit et mange, il est possible d’opter pour la formule « all you can drink / eat » ; et c’est parti pour deux heures d’orgie. Alors ce n’est pas l’endroit idéal pour un rendez-vous galant, mais chaque chose en son temps…

 

13/ il y a de la musique dans les gares

Ah, ça n’est pas grand-chose, mais ça égaye quand même le quotidien. Sauf quand on est habitué, et on s’habitue vite… Il faut alors faire un allez retour Paris Tokyo pour se rendre compte, à nouveau, que finalement, ça n’est pas si mal.

 

14/ l’ascenseur à un mode « retour au rez-de-chaussée »

L’ascenseur de là où j’habite à un mode « retour à l’équilibre » en permanence activé. Après quelque chose comme une minute suivant un mouvement, un des ascenseurs revient au 7 et l’autre au zéro. Ça n’a l’air de rien, mais quand je rentre chez moi, je n’attends jamais l’ascenseur. Vous y penserez en rentrant chez vous (et aussi, si vous êtes l’ingénieur des ascenseurs).

 

Il y a aussi plein de raisons de partir d’ici en courant. Mais ce sera pour un autre post (peut-être), en attendant, quels sont les petits riens qui rendent votre vie plus agréable ?

1 commentaire:

  1. Reponse au point 10: la mendicite est interdite au Japon.

    A propos des points 6 et 14, c'est presque ce que j'apprecie le plus au Japon : l'ingenierie au service de la vie quotidienne existe.

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