lundi 8 février 2016

évenements inattendus au Japon

Je risque gros à en parler mais il se peut que je ne gare pas mon vélo tout le temps de manière civilisé. C’est-à-dire que pour garer son vélo de manière civilisé au Japon, il faut se lever de bonne heure : c’est interdit à peu près partout. 

Bon, du coup, j’ai pu prendre la mauvaise habitude de braver l’interdit.

Normalement, on reçoit parfois un petit avertissement écrit, sur un bout de papier qu’on retrouve collé sur son vélo, du style : « c’est interdit, c’est pas bien ». Mais ce jour-là, j’en ai eu 4 d’un coup !! Devant le panier, sur le panier, sur la selle, sur le derrière. Et en fait, la 40ène de vélos garés au même endroit ont tous reçu 4 avertissements ! Il fait nuit, mais en regardant bien, vous pourrez quand même apprécier la situation.

 

Résultat, le lendemain, il y avait toujours autant de vélo. Les gens qui font ça, au Japon, font un métier que je ne pourrais pas qualifier de sot, car de sot métier, il n’y a. En revanche, de sottes gents, il est permis de l’imaginer. Ou un sot manager. Ou les deux. Bref ; le Japon a fait une partie du chemin vers la civilisation, mais une partie seulement…

 

« Toilettes, contravention pour occupation intempestive, 250 Frs. » peut-on lire sur la porte des toilettes d’un bar vers Jimbocho, à Tokyo. Le propriétaire ne savait pas ce que ça voulait dire, alors on lui a expliqué.

 

On ne sait pas toujours pourquoi on vit dans le pays dans lequel on vit, mais dans ces moment-là, on sent qu’on n’est pas venu pour rien : l’échange, la culture, la compréhension mutuelle… L’histoire ne dit pas comment cet écriteau est arrivé là, le propriétaire actuel l’y a trouvé et l’y a laissé.