dimanche 20 décembre 2009

Le bordel Français

Bon, avant de rentrer à Paris, même si c'est pour repartir peu après, je me dois tout de même d'expliquer brièvement la hargne qui a pu transparaitre à la lecture de mon dernier post.

Il y a deux ans, les VIE de BNPP étaient logés dans des petits palaces, des appartements où on démarerait une vie à deux sans problème avec le petit inconvénient, mineur, qu'il fallait meubler la pièce. 200,000 yen de loyer payé par la boîte, 2000 euros de primes à l'installation payé par le gouvernement, tout semblait parfait.

Il y a deux ans, l'administration, pardonnez le qualificatif, bêtasse, de mon employeur, eut un problème à résoudre : des Français "jemenfoutistes" avaient en effet quitté ce pays généreux sans régler leurs factures, laissant leur appartement devenu miteux sujet aux discussions entre l'entreprise et le propriétaire.

L'objet de ce post n'est pas de cracher sur mes compatriotes peu respecteux, ni de vomir sur la stupidité de la direction RH, mais d'exposurer les faits : il a été décidé de garder le même budjet logement pour les VIE, mais de loger ces derniers dans ce qu'on appelle ici des "appart. hotel" : tout meublé, tout confort, femme de ménage à la rescousse pour les plus sales, mais, car il y a un mais : tout petit !!

Donc, à force de râler, car puisque c'est part de notre image à l'étranger, autant y faire honneur, et profitant du fait que nous acceptions, un collègue et moi, de renouveller notre contrat, nous avons réussi à déménager... Dans un endroit, oh! pas beaucoup plus grand, mais beaucoup mieux situé, et plus classe !!

Voilà, cette nuit, chose peu commune, je me suis vaguement souvenu de deux rêves : un où mon boss voulait m'embaucher, et l'autre ou je visitais un mémoriale quelconque près d'une jolie plage dont les bruits sonnait comme le passé ; il y avait un peu de vent, c'était le soir et les ombres du coucher de soleil donnait au tableau une image d'impressions.

Obama, qui était là, m'a regardé avec intérêt et étonnement par deux fois, comme s'il voyait en moi une intrigue, une source d'inspiration ou encore, un puit de sagesse dans lequel il pourrait éventuellement demander à boire, et ceci _ je tiens à le préciser étant donné la ferveur qui habite les membres de ma famille_ sans référence aucune à une quelconque parabole.

Joyeux Noël, fidèles lecteurs, et aux autres aussi, d'ailleurs !

samedi 12 décembre 2009

Salaud de Français !!!

Et pourquoi donc ??

"J'ai mes raisons !!" Répondrais-je... Et je vais vous les explicitez au prochain post : Elles expliqueront pourquoi je déménage demain, pourquoi je déménagerai encore, et... Beaucoup de choses encore, mais il est temps d'aller dormir, après l'open bar de ce soir, il faut être en forme pour l'open bar de demain...
日本の生活は大変だねーーでしょ?LAUL comme dirait un Français d'ici qui y a passé beaucoup de temps...

samedi 5 décembre 2009

ことわざ - proverbes

Bon, ce post est dédié au camarade Savoie grâce à qui j'ai pu récemment comprendre le proverbe : "pierre qui roule n'amasse pas mousse". Je m'étais en effet toujours figuré cette mousse comme celle des bains de mon enfance, époque à laquelle relaxation, oulie et bonheur se confondaient en un même mot qui fait souvent défaut aux adultes - et même à moi - : l'insouciance.

Dans la série "en Japonais", donc, il se trouve que le proverbe évoqué ci dessus est fidèlement traduit en anglais, comme ne Japonais : "a rolling stone gathers no moss", "転がる石は苔を生さない". "l'habit ne fait pas le moine" est traduit en anglais par : "you can't judge a book by its cover" et en Japonais par : "外見だけで人を判断できないよ" qui veut simplement dire : "on ne peut pas juger quelqu'un seulement par son apparence extérieur". Oui, un peu décevant.

"Qui sème le vent récolte la tempête" est traduit en anglais par : "as you sow, so shall you reap" et en Japonais par : "人は種をまいたからには刈り取らなければならない" qui veut dire : "l'homme qui sème des graines doit par la suite moissonner". Oui, le sens est un peu différent...

Le dernier est plus amusant : "rien ne sert de courir, il faut partir à point" : "more haste, less speed"; "急げば回れ" : "quand on se dépêche, on tourne"... Et hier, j'ai appris à compter les oiseaux, parce que vous l'ignorez probablement, mais compter, au Japon, c'est toute une histoire : on ne compte pas pareil les choses plates, les choses rondes, les machines, les animaux, les hommes,...

mardi 1 décembre 2009

ca n'arrive pas qu'au Japon...

... Mais ça fait plaisir ! La justesse de mes choix et l'intelligence de mes prédictions m'étonnera toujours !! La journée commençait mal : travail fatiguant, réprimendes injustifiées et j'en passe, bento très en deça de la hauteur de mes espérances, un vélo qui disparait (!!) que je vais chercher à la fourrière à vélo du Japon pour m'entendre dire qu'il se trouve probablement à l'autre fourrière à vélo du Japon, fermé pour le moment : une demie heure de perdu...

Il fallait quelque chose pour remonter la pente de la soirée, je suis alors entré dans le combini pignon sur rue d'en bas d'ici pour y trouver la graine du réconfort en cannette... Avant de me rappeler que je m'étais promis d'être sobre au moins toute une semaine. S'engage alors un dur combat que le commun des mortels n'aurait probablement pas su maîtriser !!

Je suis ressorti, les mains vides, gagnant sur moi même, conscient que ce choix d'un instant faisait parti de l'orientation de toute une vie, craquer maintenant, c'était craquer pour toujours et rester faible ; surmonter l'appétence signifiait au contraire gagner pour toute la vie et encore après !! Cette arrangue intérieurs aux démons et aux anges était autement symbolique...

C'est alors, et ceci est mon point, (vous pardonnerez je l'espère cette traduction imparfaite de l'anglais : "this is my point"), que je me rappelle avoir prévu, le WE précédent, de me retrouver dans une situation où je pourrais avoir envi de déguster un brevage inaccoutumé ! Et oui, tout en ayant vaincu le diable, je profite du repas en dégustant, tenez vous bien, une bière que je ne connaissais pas : la gribousine !