lundi 29 mars 2010

les vérités selon Vincent...

J'allais buzzer avant de me rendre compte que j'avais peut-être des choses à dire, alors je me lance dans un nouveau chapitre de ce blog s'intitulant : "les vérités selon Vincent, ou, petites lapalissades des esprits fins".

La vie est une suite d'actions. Jusque là, je pense rassembler tout le monde (encore que des esprits tordus pourraient trouver à y redire,...) La vie est donc une succession d'actions entrecoupées de transitions. (Ceci peut se comprendre à différentes échelles - au niveau de la réaction chimique, par exemple, l'action se situe dans l'apport d'énergie et la transition quand l'énergie d'activation est atteinte ; au niveau quotidien, la transition est au réveil, le matin, etc...).

L'action emporte la pensée par son mouvement continue de telle sorte qu'elle devient facile, immédiate, naturelle : un travail passionnant fait oublier le souper, l'exécution d'un morceau de piano se déroule dans un espace atemporel, un match de sport occupe facilement toute une matinée. S'il n'y avait que des actions et si on pouvait les choisir à l'avance, comme on commande un menu au restaurant, vivre serait (trop) facile.

Mais il y a deux problèmes : tout d'abord, on peut se tromper de direction et revenir en arrière : vouloir changer de stratégie (agir, décider, ce n'est pas aussi facile que de commander dans un restaurant). Ensuite, il y a les transitions.

Le remède ?

Il y a des clés de compréhension, dont la première, la plus récurente, la plus saisissable, est le recul. Le recul permet de prendre de bonnes décisions ; si toutes les décisions prises le sont à la lumière du recul, il n'y a plus qu'à s'appliquer à se faire confiance : faire confiance, dans les moments de doutes, à la personne "éclairée" que l'on était au moment où on a pris la décision qu'on a prise. Si l'on prend ses décision avec du recul, alors la confiance qu'on voudra bien s'accorder fera éviter les erreurs de direction : la stratégie restera bonne.

Puis les transitions, les fameuses transitions. On est pas mécontent de faire du sport, d'être debout tôt le matin, de parler à celle à qui on a envi de parler, mais l'on ne veut pas marcher jusqu'à la salle de sport, se lever tôt le matin ou faire l'effort d'aborder quelqu'un. Il y a ici, au moins un remède qui fonctionne pour peu qu'on veuille bien s'y essayer : il s'agit de l'autosuggestion. J'en avait fait, j'ai arrêté il y a quelques années,

mais devant les nombreux animés qui veulent que je les regarde et mon piano criant qui fait la moue, je vois bien un cas très pratique de ce que je viens de conceptualiser : cette transition entre le loisir passif et l'action cathartique, elle est tellement compliquée qu'il aura fallut au moins un post sur ce blog pour la réaliser...

2 commentaires:

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