mercredi 3 mars 2010

En France : la première impression

Je (re)situe le contexte : Je suis rentré en France fin décembre après un peu plus d'un an d'exil, et même si aucun de mes souvenirs n'a pu être entaché d'une quelconque façon, j'avais quand même oublié pas mal de choses...

Il est donc 11 heures du soir, le 23 décembre et je suis à Paris depuis une heure. N'étant pas (encore) riche, je refuse de rentrer en taxi et me dirige vers le RER. Quel connotation, le RER ; ici, quand on parle du train, c'est avec une déférence rare : tout comme les jeux vidéo, les mangas ou les starlettes, les trains ont leurs otaku.

Je vais vers la machine pour tickets. Elle ne fonctionne pas, je vais donc vers une autre, qui ne fonctionne pas non plus, mais sans que ça ne soit indiqué. Je fais alors la queue derrière un groupe d'étrangers que je dois aider parce que la machine qui vend des tickets dans l'aéroport Charles de Gaulle ne les vend visiblement qu'à des francophones... Et ça dure, ça dure... C'est lent, c'est lent...

Et ce fut ma première impression, de retour au pays. Alors bien sûr, il faut en rire, y voir les bons côtés car il y en a, et ont finit tout de même par rentrer dans ce RER à l'heure, puisqu'il est en retard ; mais cette situation est complétement inadmissible, de surcroit quand on sait qu'il est possible de faire fonctionner ce système autrement, correctement.

En effet, au Japon, jusqu'à maintenant, je crois avoir vu une machine en panne en tout et pour tout, j'ai du faire une queue cumulée de moins de 15 minutes pour l'achat d'un ticket et pour ceux qui ne comprennent pas la langue locale, le bouton "English" est toujours là. C'est un exemple ; ce n'est qu'un exemple.

1 commentaire:

  1. pire pire pire !!!! c'est digne d'être fichu en bd !!!

    nana

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