dimanche 24 octobre 2010

le verre à bière

J'ai enfin franchi le cap de la rencontre avec mon voisinage, et ce ne fut pas chose aisée ! Oser, nous y revoila !

En effet, si à Marseille, mes voisins m'on invité à boire le pastis avant même que je n'ai le temps d'en acheter moi même, je n'ai par la suite jamais vécu dans un endroit très longtemps ni expérimenté à nouveau une intégration aussi facile que celle qu'on vit en école.

Cependant, mon envie de vivre dans un appartement et non plus dans une chambre, fut-elle ultra moderne, des contraintes de budjet et de goût m'on fait choisir d'habiter dans un endroit calme, charmant, avec pour voisins... Des familles...

Dans un soucis de dévolopper les conditions d'une vie agréable, sociable et sans heurt, il m'a semblé important que ma première rencontre avec ces voisins ne s'effectue pas par l'intermédiaire de l'agent de police, un soir où la verve latine se serait exprimé avec un peu trop de fougue.

J'ai en effet connu des collocations qui fixaient la fin de leurs "home party" au moment où le police arrive pour la troisième fois, car c'est seulement à la troisième fois que ces ambassadeur du peuple commencent à dire, un peu autoritairement, qu'il faut que ça cesse et qu'on rentre chez nous...

J'ai donc rapporté du Japon des "omiyage", c'est à dire des douceurs typique d'un endroit d'où on revient de voyage et qu'on offre à ses collègues et amis. La voisine du dessous avait l'air très sympa, celle d'à côté n'était pas là, ni celle du dessus.

En revanche, j'ai eu la chance de rencontrer ma gentille voisine d'en face et son petit garçon qui prend des cours de violon. Et bien de retour chez moi, je n'ai pas eu le temps de méditer deux minutes que j'entends la sonnerie : c'était elle, avec des fleurs...

Et bien je crois que c'est la première fois qu'on m'offre des fleurs ; je n'avais jamais mis dans aucune liste de course quelque chose comme "vase pour fleurs qu'on m'offre". Bon, heureusement qu'il n'y en avait pas beaucoup, j'ai pu trouvé un vase adapté, deux tiges dans un verre de bière et le tour était joué : j'ai pas fait ingénieur pour rien, je suis au moins devenu ingénieux !

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