dimanche 3 juillet 2011

fucking gaijin go home

 Nous avions décidé de fêter l'anniversaire d'un ami dans mon appartement, ce qui y constituait la deuxième fête depuis mon emménagement en Septembre 2010 je crois. à 1 heure 30 du matin, tout le monde était parti, moi compris, et c'est à ce moment que j'ai eu l'avantage de voir cette affiche pour le moins explicite... Mais jetez un coup d'oeil à la deuxième partie :

Je ne voudrais pas faire penser à qui que ce soit que les Japonais sont des gens racistes, me battant moi même contre ce genre de généralisation stupide colportée par nombre de "gaijin". En revanche, en ce qui concerne mon voisin, il est impossible de douter :) ça ne me fait pas peur une seule seconde, ne serait-ce que par ce que ce type de personne redoute la confrontation, et donc ne la provoquera pas.

Ah, la fête était relativement tranquille. Cette réaction est juste complètement disproportionnée. Je suis pas du genre impulsif, je suis au stade de la réflexion... La bassesse du propose a du mal à me toucher et ce voisin ne me cause pas de souci outre mesure ; j'aurais tendance à ne rien faire. Mais je vais quand même en parler autour de moi ; y'a sûrement une petite loi écrite quelque part qui condamne ce genre de comportement.

Allez, j'ai tout de même d'autres chats à fouetter.

3 commentaires:

  1. Je trouve la photo elle-même ambiguë : homme ou femme ?
    Il y a bel et bien, hélas, des gens mal aimés d'eux-mêmes, partout. Alors il leur faut des boucs-émissaires.
    Ou bien : à l'homme seul, retournons le sourire ! La communication peut-elle encore être sauvée ?
    Ou encore : l'insulte ne peut que glisser sur l'impassible enveloppe du sage. Elle insulte celui-là même qui insulte.

    Pierre Bartholomé

    RépondreSupprimer
  2. En fait, il n'était pas seul, un invité de la soirée l'ayant aperçu sur le balcon en compagnie ; il s'agirait donc plus d'une démonstration de testostérone mal placée couplée à une exaspération probablement réelle que d'un aveux de solitude...

    Sauver la communication, j'y ai pensé, mais je n'ai définitivement pas assez de bonté, et en fait pas non plus envi de l'acquérir : l'amour inconditionnel de son prochain comme la haine tenace de l'autre, c'est fait pour les saints ou les meutriers ; je n'ai pas cette folie : l'ignorance me révolte mais la bêtise m'indiffère si elle ne me fait rire.

    J'ai failli me faire prendre au piège de l'envie de vengeance, avant d'écouter les conseils avisés de certains et faire mienne la sagesse qui en émanait... "la bave du crapeau, blablabla"

    J'attends quand même l'automne avec impatience, puisque si mon voisin s'acclimate mal de l'hivers comme de l'été, il prend plaisir à ouvrir sa porte fenêtre quand le température devient confortable. Je l'ai compris quand il y a bientôt un an, il me faisait savoir par ses raclements de gorge bruyants qu'il tolérait mal le tabac. Je ne l'ai pas seulement compris, d'ailleurs, je l'ai aussi accepté, puisque durant le dernier printemps, j'avais eu la délicatesse de ne pas fumer quand je voyais, après un coup d'oeil discret, que sa porte fenêtre était ouverte.

    La véritable question que j'aurai à me poser dans deux mois, c'est de savoir si je m'écrase jusqu'au bout en continuant à être gentil ou si je l'ignore complètement. Je n'ai pas encore décidé.

    RépondreSupprimer
  3. Bravo mon grand frère, quelque soit ta décision on te soutient, même si ça veut dire que tu vas augmenter ta consommation de cigarettes.

    BISOUS

    aNNe

    RépondreSupprimer

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.