Je n'ai pas posté depuis le 24 octobre de l'année dernière, et pourtant, ce blog n'est pas seulement un écumoire d'impressions ou un calice recueillant le nectare de mes pensées nippones, il est peut être avant tout un moyen de dire tranquillement aux gens qui sont loins mais qui me sont chers, comme se passe ma vie ; non pas que je suppose qu'elle les intéresse _ puisque cela est une chose entendue_ mais que je suis sûr qu'elle peut au travers de mes idées toujours plus riches et approfondies, les aider au quotidien : si je ne me suis pas fait gourou pour le bas monde dans mes jeunes années, c'est que je serai celui du haut monde dans les vieilles.
Ma première bonne résolution pour cette nouvelle année, est d'être moins modeste. Il suffit ! Car je n'ai somme toute qu'un seul défaut, que ma tendre mère ne se lasse pas de me rappeler, comme si elle voulait par là porter la croix de sa faute, croyant se faire pardonner par une quelconque divinité : je fais des fautes d'orthographes... Le reste, ce n'est que du bon : je porte sur moi la cape d'un héro !
Ce petit prélude étant joué, passons, non pas à la revue d'une année _je n'aurais pas le temps d'en décrire tous les soubressauts exaltants_ mais simplement à l'écoute des accords majeurs qui ont marqués mon exitence durant ces deux derniers mois et quelques :
J'ai un peu bu, je l'avoue, et l'eau de la fontaine à la sortie de ce restaurant n'aura pas suffit à m'arrêter : j'ai continué la soirée, en buvant, puisque si manger sans faim fait grossir (ce qui n'est pas bon pour la santé), boire sans soif rabaisse l'esprit, et, le mien étant trop élevé dans les sphères de la sagesse, je peux ainsi me socialiser en toute quiétude.
J'ai voyagé en business trip vers Hong Kong, et ait pu voir l'endroit où les loyers sont, je crois, les plus chers de la planette ; je n'y habiterai pas, même si j'avais l'argent : c'est plein de Chinois, et la plupart ne parlent pas Japonais ; on est finalement, bien mieux chez soi, tout de même.
Je suis aussi rentré à Paris quelque temps,
J'ai joué à Tokyo l'étude "vent d'hivers" de Chopin, devant assez de monde pour avoir un trac que je ne me connaissais pas ;
J'ai fait une grosse petite fête chez moi pour l'anniversaire de Minh et les voisins ne se sont pas plaints bien que nous l'ayons été assez pour faire un bruit que nous pourrions qualifier de tn stvcqjvd... Tant mieux pour moi, et les prochaines fêtes.
A part ça, que se passe-t-il encore dans ma vie,
mise à part le labeur
des journées langoureuses
aux saveurs trop éparses
pour pouvoir les goûter
d'un geste Epicurien ?
Et bien j'ai parfois du temps libre au travail, et je ne m'en sers pas _ le lecteur attentif et cultivé l'aura compris _ pour composer des traits poétiques ni pour y donner du sens, mais pour glander un peu (car l'oisiveté est le luxe du cadre, tout cadre qui se respecte est au courant, et, de plus, le cadre ayant été éduqué, il glande intelligemment)... le temps libre, donc, je m'en sers pour glander, pour améliorer, sans cesse les process existants (futur employeur, si tu me lis...), et puis pour faire mes trucs.
Ah oui, parce qu'un travail qui devient assez passionnant pour empiéter sur la vie privée, (et il le fait, ce bachibouzouk), doit, par juste retour des choses, entre le moment du matin où il commence et le moment du soir où il finit, laisser un peu de place à la vie privée ! C'est d'une logique YingYangeste.
Et ces trucs, quels sont-ils ? Je ne peux pas en parler tout de suite, comme ça, à la légère : c'est la crème du calice, le levin de l'hostie, le chauffage extérieur dans une grande ville de janvier, la clim' du désert saharien, la dernière messe du curée de Cucugnan, ou, comme diraient les jeunes dans un chapelet de mots tonitruants qui résument la finesse d'une émotion comme un oeuf à la coque dévoile le miracle de la vie : ça fend des cacahuètes ; c'est le haut de la pyramide de Maslow !
Encore une fois, ba, bs, emvlps, stvcqjvd!
vincent, je te rappelle que Tokyo, c'est plein de japonais qui parlent meme pas chinois;)
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