C'est le rêve de chacun de devenir riche et célèbre en développement une idée novatrice à travers une entreprise audacieuse, sauf de ceux qui ne veulent pas devenir riche et célèbre... Mais nous ne sommes pas ici pour faire de la tautologie : j'ai une « idée business » à soumettre.
N'ayant pas le temps de la mettre en pratique, je laisse au lecteur intéressé la joie de se lancer ; je ne quémanderais que le plaisir d’être utilisateur, plus 10% des bénéfices éventuels.
Tout part de deux constats :
1/ la plupart des voyageurs reviennent dans leur pays plus chargés qu’ils ne l’étaient à l’arrivé.
2/ la plupart des expatriés achètent à prix d’or tout produit importé.
Qui n’a jamais demandé à un ami lui rendant visite de lui rapporter des produits du terroir, si ce n’est ceux qui n’ont jamais quitté le terroir ? Qui n’a jamais rapporté à un ami à qui il rend visite des produits locaux, si ce n’est ceux qui n’ont jamais rendu visite à leurs amis ?
Vous l’aurez compris, l’idée est excellente et permettra, dans un avenir proche, à une population de N individus (X1… XN) d’échanger des biens avec P individus (Y1… YP) à leurs réels valeurs plutôt que d’engraisser les compagnies d’import-export et les douaniers.
Par exemple, Xi habite en France et part en voyage au Japon. Xi est inscrit sur « IECVM » (c’est le nom site : « Import / Export Collaboratif – Vincent Monin » - copyright). Xi sait qu’il va revenir du Japon avec deux valises de souvenirs : une dans sa tête, et une dans ses mains. Disposant d’environ 5kg d’espaces vides durant le voyage aller, Xi va aller sur le site et regarder l’état de la demande de biens Français.
Au préalable, Yj, (par exemple, moi-même) aura renseigné sur le site être prêt à récupérer deux boîtes de foie gras, dix saucissons, trois bouteilles de pomerol, un vacherin et 300 grammes de comté vieilli 2 ans.
Xi va donc mettre tout ça dans sa valise et Yj va récupérer tout ça au Japon !!
A partir de là, on peut imaginer plusieurs systèmes différents : gestion de l’échange par un système de points (pas d’échange d’argent liquide), incitation à l’échange par une taxe en faveur de l’acheteur (disons 10%), etc, etc.
Alors bien sûr, les esprits chagrins vont me parler d’illégalité, de problème de change, du fait qu’il y a déjà des boîtes d’import / export,ou que le fromage ne sent pas bon… Ce à quoi je réponds : C’est vous qui ne sentez pas bon ; vous voyez des problèmes, j’imagine des solutions !
En vérité je vous le dis : cette idée va révolutionner le quotidien des particuliers dans les cinq prochaines années, car, comme disait Pic de la Mirandole, « il n’y a rien de plus fort qu’une idée qui est venu ».
Uber pour les taxis, AirBNB pour les hôtels, les plateformes de financement participatif (ou crowdfunding) pour les banques et bientôt IECVM pour l’import-export : c’est le particulier qui offre le service le moins cher au particulier ; le capitalisme fait petit à petit place au troc grâce aux nouvelles technologies.
Par definition ca n'est pas un business plan car cela n'explique pas comment gagner de l'argent en operant ce type de systeme.
RépondreSupprimerPour cela tu peux sans doute t'inspirer de buyma.com, qui met en relation des individus au Japon cherchant a acheter des biens a l'etranger et des individus a l'etranger qui vont effectuer ces achats et leur envoyer les biens : le site prend un pourcentage sur chaque transaction.
Tu parles de demander 10% des benefices et de copyright, mais si je cree une plateforme libre pour le faire tu vas me faire un proces sur quelle base ? Tu as brevete ton concept ?
Ben oui, je ne vais pas non plus faire tout le travail : j'expose le concept, il faut maintenant faire le business plan :)
RépondreSupprimerJe ne ferai pas de procès, les lecteurs de ce blog sont tous des gens biens et je compte sur leur honnêteté pour rétribuer l'inventeur justement ;)