Si 1/ vous êtes sur Tokyo, 2/ vous passez l’examen final à Samezu et 3/ vous parlez Japonais,
Alors j’ai l’instructeur idéal : contactez moi et je vous dit qui c’est. Il vous fera réussir l’examen.
A bon entendeur !
Si 1/ vous êtes sur Tokyo, 2/ vous passez l’examen final à Samezu et 3/ vous parlez Japonais,
Alors j’ai l’instructeur idéal : contactez moi et je vous dit qui c’est. Il vous fera réussir l’examen.
A bon entendeur !
« Oui. Très élevés ; il semble que dès qu’on gagne un peu d’argent, il soit utilisé pour soigner les mal portants et engraisser les fonctionnaires… » disent les uns.
« Non. Mieux vaut vivre ici qu’en France par exemple, où on se fait saigner ! » disent les autres.
Je vais donc vous dévoiler la vérité pour que vous puissiez vous faire une idée. J’ai fait des calculs très précis sous Excel qui me donnent exactement ce que je paye, au Yen près ; mais c’est un peu compliqué alors vous n’aurez ici que les grandes lignes…
En gros, sur le salaire brut, l’argent part dans la retraite, la santé, l’assurance chômage, dans l’impôt sur le revenu (所得税) et dans les taxes d’habitation (住民税). Et le reste, bien sûr, constitue la salaire net (手取り).
Je vais prendre un exemple de salaire standard à 6 millions de Yen par an (45 000 Euros), qui correspond à un bon salaire de cadre.
Tout d’abord, il y a la santé : en gros, 2.8% du revenu brut – le chiffre était à 2.7% encore récemment…
Puis la retraite : 8.914% du revenu brut (mais je crois qu’il peut y avoir d’autres régimes…) – le pourcentage croit un peu chaque années…
Attention, il ne s’agit pas, en fat, d’un % du revenu brut, mais d’un % d’un revenu standard calculé à partir du revenu brut… D’où les quelques distorsions qui apparaissent dans les pourcentages que l’on voit en fin d’article.
Puis 0.5% pour l’assurance chômage (vive le plein emploi !!)
A noter : pour les gros salaires, il y a une borne supérieure de salaire brut standard utilisé pour calculer ces prélèvements : 620 000Yen mensuel pour la retraite et 1 210 000Yen pour la santé (ce qui veut dire... que ceux qui gagnent beaucoup payeront proportionnellement moins dans la retraite et la santé).
Ensuite, ça se complique pour calculer les impôts… D’abord, il y a ce qu’on appelle la « déduction de revenu » (« Employment income deduction »). En gros, l’Etat dit : pour un montant X de salaire brut, vous ne payerez d’impôt que sur X-Y. Ce Y correspond à un montant fixe + un pourcentage entre 5% et 40% du salaire brut, suivant le salaire brut. Par exemple, si vous êtes à 6 millions de Yen de salaire brut, l’état va dire : on vous enlève 540 000Yen + 20% de 6 millions, i.e. 1 740 000 Yen de déduction.
Il reste donc 4 260 000Yen. De cette somme, on enlève ce qui a été prélevé pour la retraite, le chômage et la santé (en tout 732 840Yen).
Puis on va encore déduire 330 000Yen pour calculer les taxes d’habitation et 380 000Yen pour calculer l’impôt sur le revenu, et il faudra également enlever les mêmes sommes pour tout personne à charge de plus de 16 ans (d’où l’avantage de faire des enfants de plus de 16 ans !!)
On peut également déduire des intérêts sur un prêt ou d’autres assurances (tremblement de terre, etc), et il y a deux fois plus de déductions quand on a un vieux à la maison (par rapport à un jeune)...
Si quelqu’un a un truc pour avoir encore plus de déductions… Qu’il se signale !
En tout cas, pour un célibataire dont le salaire brut est de 6 millions de Yen, on arrive à un revenu imposable de 3 197 000 Yen (pour les taxes d’habitation) et de 3 147 000 Yen (pour l’impôt sur le revenu). Pour l’impôt sur le revenu, c’est assez simple : il y a des cinq tranches : 5% (au moins : tout le monde paye l’impôt sur le revenu ; c’est Mélenchon qui serait content !!), 10%, 20%, 23%, 33% et 40%, les seuils étant : 1 950 000Yen, 3 300 000Yen, 6 950 000Yen, 9 000 000Yen et 18 000 000Yen.
Avec 6 millions bruts, on se retrouve donc à payer 5% de 1 950 000Yen + 10% de 1 198 000Yen, ce qui fera 217 200Yen d’impôt sur le revenu. Depuis 2013, il faut rajouter 2.1% de ce montant (c’est la taxe pour l’effort de reconstruction du Tohoku, ravagé par le tsunami en 2011).
Pour les taxes d’habitation, c’est plus compliqué… il y a des calculs savants que je vous épargne, mais en gros, elles sont payées sur le revenu imposable de l’année d’avant, et correspondent à peu près à 10% de ce revenu. Ça devrait donc nous faire 319 700Yen, mais en fait, ça sera un peu plus : 322 100Yen (que ceux qui veulent le détail des calculs me contactent).
Au final, un salaire brut de 6 millions sera en gros distribué ainsi :
- 9% dans la retraite,
- 3% dans la santé,
- 5% dans les taxes d’habitation (encore appelées « local tax »),
- 4% dans les impôts sur le revenu
Il reste donc 79% du brut en salaire net.
Dit autrement (avec des euros) : 45 000 Euros de brut, 21% de prélèvement et c’est fini, le reste c’est dans la poche (enfin, dans le loyer, la gaz, le métro, les cadeaux…)
Alors, comme j’ai des lecteurs qui gagnent moins de 45 000 Euros et d’autres qui gagnent beaucoup plus, je vais vous donner une idée de ce qu’on paye avec un brut entre 3 millions (22 500 Euros) et 18 millions (135 000 Euros). Si un cadre à hautes responsabilités (ou pas) qui gagne plus de 135 000 Euros veut savoir quels seront ses impôts au Japon, je peux aussi lui dire, mais il faudra me contacter en privé, et le service sera facturé ;)
Il y a en gros trois moyens d’avoir son permis de conduire au Japon. Le premier, c’est d’avoir un permis dans un pays pas trop pourri, comme la France (Chinois, s’abstenir). Là il faut faire attention, car je crois que si on échoue à faire traduire ce permis durant la première année de son séjour au Japon, il n’est plus possible de le faire. Attention donc ! Pour les touristes, la traduction prend moins de deux heures ; il faut aller à la JAF près de la station Hamamatsucho (par exemple).
Si on n’a pas eu la chance d’avoir passé son permis avant de déménager, la meilleure méthode est de payer une école. Il faut bien choisir l’école ! Car il y a deux types d’école. L’école officielle et l’école officieuse. A l’école officielle, il sera tout de même nécessaire de réussir deux tests écrits organisés par le gouvernement. Mais en ayant la possibilité de les rater autant de fois que possible, et de les passer jusqu’à deux fois par jour. Mais sinon, tout se passe à l’école ; c’est plutôt automatique.
L’école officieuse est un peu moins chère, mais il n’y rien d’automatique. Pour le gouvernement, l’école officieuse et mon cousin, c’est la même chose, alors il faudra aussi réussir les tests de conduite, et là, c’est beaucoup moins simple… C’est donc le troisième moyen d’avoir son permis Japonais : passer par le jugement du gouvernement. Je vais tenter pour la deuxième fois l’examen final le 6 Octobre prochain ; et si je rate, il faudra reprendre rendez-vous… Et les fous qui veulent se faire fouetter par les instructeurs officiels étant nombreux, il y a un délai d’un mois (environ) pour retenter sa chance… Et le learner’s permit (nécessaire pour ce deuxième examen de conduite) n’est valable que 6 mois… Et il m’en reste 4 ; je croise les doigts.
Dans tous les cas, on apprend d’abord sur un circuit fermé pour obtenir le « learner’s permit », qui permet de conduire sur la route à la condition d’avoir à côté de soi, quelqu’un qui a son permis depuis plus de 3 ans (entre autre). Puis on s’entraîne avec tout le monde. Puis une fois qu’on a son permis, on doit le renouveler régulièrement (genre tous les trois ans, puis tous les cinq ans) en participant à des cessions dont je ne connais pas le contenu…
Voilà pour les grandes lignes ; vous êtes prévenus !
C’était dans le train JR à la station Suidobashi, un matin où je délaissais mon vélo pour aller travailler, aillant à faire un peu loin de Tokyo le soir. Un SEMI, c’est-à-dire une énorme cigale Japonaise qui fait beaucoup de bruit s’était introduite dans la rame du train, faisant peur aux passagers…
Elle arrive à peu près en face de moi, derrière le dos d’un homme qui dormait. Il se réveille, se retourne, voit le monstre et l’attrape !! puis se repositionne tranquillement, maintenant la bête fermement !
A la station d’après, il jette l’insecte sur le toit, regagne sa place sur laquelle il avait laissé sa sacoche et se rendort… Là, je me suis dit : « ce mec est super classe » (il avait une tête d’acteur de film, en plus). J’aurai en effet été bien incapable de faire la même chose : Toucher des cigales, manger des guêpes, ça reste en dehors de ma zone de compétence.
C'est le rêve de chacun de devenir riche et célèbre en développement une idée novatrice à travers une entreprise audacieuse, sauf de ceux qui ne veulent pas devenir riche et célèbre... Mais nous ne sommes pas ici pour faire de la tautologie : j'ai une « idée business » à soumettre.
N'ayant pas le temps de la mettre en pratique, je laisse au lecteur intéressé la joie de se lancer ; je ne quémanderais que le plaisir d’être utilisateur, plus 10% des bénéfices éventuels.
Tout part de deux constats :
1/ la plupart des voyageurs reviennent dans leur pays plus chargés qu’ils ne l’étaient à l’arrivé.
2/ la plupart des expatriés achètent à prix d’or tout produit importé.
Qui n’a jamais demandé à un ami lui rendant visite de lui rapporter des produits du terroir, si ce n’est ceux qui n’ont jamais quitté le terroir ? Qui n’a jamais rapporté à un ami à qui il rend visite des produits locaux, si ce n’est ceux qui n’ont jamais rendu visite à leurs amis ?
Vous l’aurez compris, l’idée est excellente et permettra, dans un avenir proche, à une population de N individus (X1… XN) d’échanger des biens avec P individus (Y1… YP) à leurs réels valeurs plutôt que d’engraisser les compagnies d’import-export et les douaniers.
Par exemple, Xi habite en France et part en voyage au Japon. Xi est inscrit sur « IECVM » (c’est le nom site : « Import / Export Collaboratif – Vincent Monin » - copyright). Xi sait qu’il va revenir du Japon avec deux valises de souvenirs : une dans sa tête, et une dans ses mains. Disposant d’environ 5kg d’espaces vides durant le voyage aller, Xi va aller sur le site et regarder l’état de la demande de biens Français.
Au préalable, Yj, (par exemple, moi-même) aura renseigné sur le site être prêt à récupérer deux boîtes de foie gras, dix saucissons, trois bouteilles de pomerol, un vacherin et 300 grammes de comté vieilli 2 ans.
Xi va donc mettre tout ça dans sa valise et Yj va récupérer tout ça au Japon !!
A partir de là, on peut imaginer plusieurs systèmes différents : gestion de l’échange par un système de points (pas d’échange d’argent liquide), incitation à l’échange par une taxe en faveur de l’acheteur (disons 10%), etc, etc.
Alors bien sûr, les esprits chagrins vont me parler d’illégalité, de problème de change, du fait qu’il y a déjà des boîtes d’import / export,ou que le fromage ne sent pas bon… Ce à quoi je réponds : C’est vous qui ne sentez pas bon ; vous voyez des problèmes, j’imagine des solutions !
En vérité je vous le dis : cette idée va révolutionner le quotidien des particuliers dans les cinq prochaines années, car, comme disait Pic de la Mirandole, « il n’y a rien de plus fort qu’une idée qui est venu ».
Uber pour les taxis, AirBNB pour les hôtels, les plateformes de financement participatif (ou crowdfunding) pour les banques et bientôt IECVM pour l’import-export : c’est le particulier qui offre le service le moins cher au particulier ; le capitalisme fait petit à petit place au troc grâce aux nouvelles technologies.
1/ Admirer les cerisiers en fleur (ça ne durera que deux semaines maximum).
2/ Boire et manger pendant toute une après-midi.
3/ Se retrouver entre amis.
Les deux premières années, c’est le point 1/ qui importe le plus ; c’est tellement beau !
Les deux suivantes, on se rend compte que les arbres n’ont pas vraiment changé : le point 2/ présente plus d’intérêt.
Puis en fait, boire, ça va un moment alors c’est le point 3/ qui est le plus motivant pour les 4ieme et 5ieme Hanami.
La 7ième année de hanami, on ne prend plus qu'une photo :)
Mais ça reste sympa !
Voici une petite sélection :
Il s’agit d’une pub pour des cours d’Anglais où on voit un Japonais devant un auditoire pas très passionné… « ah, je ne sais plus quoi dire… Mais, c’est mon anglais qui n’est pas suffisant. »
Hum… Crédible. En restant sur les cours de langues :
« Le Français, c’est la langue officielle des JO »
« Maintenant, ne commenceriez-vous pas le Français en classe de Français ? » (la répétition n’est pas gênante en Japonais)
« Mon rêve pour 2020, c’est de pouvoir parler Français »
C’est beau non ? Maintenant, une fois qu’on parle Français, qu’est qu’on fait ? On se marie ! Voir ci-dessous :
« Le futur, c’est la rencontre des gens » ; une pub pour « Machikon », mot formé de « machi » (町, la ville) et « Kon » (deuxième kanji de 結婚 ; le mariage). Le « machikon », c’est chercher un partenaire en vue de sa marier, en commençant par rencontrer en ville un groupe de personnes ayant ce but en commun. Le concept est bien exploité : on peut remplacer « machi » par pas mal de mots : une agence devrait proposer l’évènement à intervalles réguliers. Mais avant de se marier, il faut trouver un travail !
« Un baito que vous aimez », baito est un mot qui vient de l’allemand « arbeiten » qui veut dire « travailler ». En Français, ça veut dire « petit boulot ». On nous propose donc de faire un petit boulot dans une peluche, dans un temple (pour vendre des « omikuji » et / ou passer le balai), sur un vélo (sorte de facteur ?), en conducteur de « carrosse pour touristes », en vendeur de bière (sûrement pour les « bier garden » qui ne vont pas tarder à commencer…) Bref, il y a du boulot au Japon. D’ailleurs…
… Je vous informe que ma boulangerie préférée cherche du monde (le mot clé : boshuu, 募集). Ils veulent un « baito » et un staff permanent ; si quelqu’un se sent l’âme d’un boulanger…
… Ce ne sera pas la vendre au diable que d’accepter l’offre : ici, on fait du bon pain et pour cela, la farine est importée de France (voir les sacs « la tradition Française » sous la table).
Voilà, c’est un résumé du Japon moderne à travers quelques pubs dans le train : un Japon qui veut se tourner vers l’extérieur par l’apprentissage des langues étrangères, un Japon traditionnel dans lequel le mariage est un élément clé d’une vie réussie et un Japon sans chômage : vous verrez le mot « 募集 » dans une bonne partie des restaurants où vous mangerez.
Un de mes ramens préférés a d’ailleurs dû se résoudre à fermer un jour par semaine (le mardi), car le maître ne parvenait pas à trouver assez d’employés. Il cherche toujours d’ailleurs, et c’est un bon plan d’apprendre avec lui : ouvrez n’importe où dans le monde par la suite et le succès est assuré. Contactez-moi si ça vous intéresse !!
Personne n’est sans savoir que la Chine revendique les îles Senkaku, territoire Japonais, mais également toutes les îles qui sont proches de ses frontières. Dès lors, il n’est pas permis de douter quant au bien-fondé ou pas de ces revendications. Car l’empire du milieu ne s’appelle pas l’empire du milieu des mers ; il devrait rester au milieu des terres plutôt que d’aller embêter tous ces voisins dans des disputes prétentieuses.
Je m’intéresse dans cet article aux seules îles Senkaku : il faut en effet introduire la géopolitique de manière graduelle pour éviter de noyer le lecteur dans un flot d’informations. Et puis je ne sais pas où se trouvent les autres îles.
Les îles Senkaku sont proches de Taiwan et pas trop loin du Japon. Elles sont loin de la Chine, qui les revendique tout de même avec l’argument spécieux qui dit que puisque Taiwan est une partie de la Chine, alors les Senkaku aussi sont une partie de la Chine.
La solution de long terme a déjà été exposé dans ce blog : quand la Chine sera partitionnée, le débat sera clos : elle n’aura plus le pouvoir ni la volonté de disputer ce petit territoire.
La solution américaine n’est pas sans intérêt : en balançant une bombe nucléaire sur les îlots, le problème est résolu : la mer est à tout le monde (encore que cette vision puisse être erronée : Il y a fort à parier que la Chine ne tardera pas à construire des îles artificielles au milieu de nulle part pour agrandir son territoire : on est un patron ou on ne l’est pas).
La solution de la diplomatie ne tardera pas à voir le jour : un partenariat entre le Japon et Taiwan. Il y aurait en effet des réserves d’hydrocarbures près des Senkaku (c’est d’ailleurs depuis cette découverte que la Chine s’est réveillé pour dire : « c’est à moi »). Du coup, le profit devrait mettre les puissances avancées d’accord : d’ici 2030, le Japon aura amorcé une négociation secrète avec Taiwan pour que ce dernier commence à se faire entendre. Le Japon répondra : « OK, on veut bien faire un geste. On vous donne les trois quart du territoire (faut pas pousser), mais la moitié des ressources est à nous. » L’exploitation jointe commencera avant 2040.
La Chine, offusquée par un tel affront organisera des manifestations anti Japonaises comme elle l’a fait à l’automne 2012, mais à une autre échelle. Les excités vont commencer la destruction des entreprises Japonaises implantés en Chine et brûler les appareils photos. Après deux mois, le gouvernement essayera sincèrement de calmer les ardeurs, mais il sera trop tard : la communauté internationale enverra des casques bleus pour apaiser les tensions : second affront.
La Chine sera touchée durablement. Et les Chinois ne pourront même plus faire de selfie. A part avec des IPhone. Sauf s’il apprennent que des composants Japonais y sont intégrés. CQFD.
Le vacancier aurait intérêt à éviter la boulangerie typique Japonaise ; une revue complète du sujet en montrerait en effet la piètre qualité.
Il est d’ailleurs intéressant de remarquer que la même chose est vrai du vin et du fromage ; comme si l’art que le Japon met à imiter pour améliorer buttait sur ce qui fait la France, et je pèse mes mots.
En revanche, quelques Français entreprenants profitant de la brèche peuvent faire le bonheur du gourmet qui ne peut évidemment pas se satisfaire de l’offre actuel, en première approximation. Je suis loin d’avoir fait le tour de la question, mais parmi mes découvertes les plus intéressantes, je noterais :
« Frédéric Cassel » nous offre à Ginza des gâteaux au chocolats tellement forts en goût que tout ce qu’on mange après parait pour le moins, fade.
« Gontran Cherrier » à Nihonbashi, découvert il y a peu, pourrait être prometteur,… Même si leur pain au chocolat déçoit quelque peu, j’ai bien aimé la vitrine que je vous montre :
« » qui est caché près de chez moi, sans nom et sans publicité, fait pourtant les meilleurs tartes aux figures de Tokyo. Et c’est un Japonais aux fourneaux ; comme quoi, l’ordre du monde peut encore changer !
Je mets de côté les chaînes (pourtant fidèles) que sont Paul, qui décidément peine à me convaincre, Maison Kayser, dont l’offre est très limitée et Viron qui est un peu cher et un peu trop prétentieux.
Pour être bref, incisif et précis, il y aura tout ce que vous voulez ici, mais pas où vous le voulez : un bon croissant aux amandes se mérite.