Puis arrive l'isakaya, qu'on choisira 'à volonté': pendant une ou deux heures, la nourriture, comme la boisson, seront apportés au rythme de nos cries: SUMIMASEN!!! (excusez moi, garçon!!!). Rond comme des calots, le fameux karaoké suivra. Rien à voir avec le karaoké occidental: le karaoké Japonais est intime: il s'agit d'un tout petit salon où l'on se retrouve assis autour d'une table, devant une télé. On sélectionne les chansons, on chante, etc, continuant à boire, gratuitement ou pas...
Il est alors minuit ou une heure du matin et notre énergie est débordante... En revanche, l'imagination n'étant ni la caractéristique de l'ivrogne, ni celle du groupe (sauf dans certains cadres), nous savons en général où le vent nous porte: Roppongi, le fameux!! Un club nous y attend. Puis un taxi nous remmènera chez nous vers 5 ou 6 heures du matin selon l'heure de fermeture de l'endroit choisi.
Le bilan financier n'est pas mauvais si on considère qu'en période de crise, il faut tous y mettre du sien pour faire fonctionner l'économie: Ainsi, pour nous, ça aura fait, allez, de 10 a 15,000 yens par personne, à peu près, selon les extras. On aura donc dépensé le 'man' (man = 10,000), on se lèvera vers 14:00 et on commatera... Voilà, c'est la totale, c'est quand on va jusqu'au bout du truc; il y a bien sûr beaucoup de variante qui pourront faire bouger les frais: de 5,000 yens à 20,000 voir 30,000 yens...
Bon, le problème, dans tout ça, c'est que Tokyo est plus grand que Paris, et que même sans pouvoir (encore) trouver un intérêt dans la visite des musés où de toute activité un peu Japonaise (qui nécessecite donc la maîtrise de la langue), il y a beaucoup de choses à faire dans la journée... Par exemple, on peut pécher, au coeur de Tokyo:
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.