dimanche 13 avril 2014

La Montagne au Japon - yamanobori (山登り)

Je l’ai déjà dit : un des grands avantages du Japon en général, et de Tokyo en particulier, c’est la montagne !

 

Et la montagne, il y en a pour toutes les âges, pour toutes les bourses et pour toutes les saisons !

 

Si vous êtes intéressés, je recommanderais « hiking in Japan » pour les anglophones, et si vous comprenez le Japonais, yamareko (yama pour « montagne » () et reko pour « record ») me semble tout indiqué : c’est une sorte de réseau social des marches en montagne.

 

De mon côté, je ne vais ici donner que deux recommandations : Odake-san (大岳山) et Tanzawa-san (丹沢山) ; j’ai fait la première fin Mars de cette année, et la deuxième l’année dernière, en automne et au printemps. De par mon expérience, ce sont peut-être les meilleurs rapports « altitude / distance de Tokyo »… Plus près il y a bien sur le Takao (高尾山), le Jimba (陣馬山) ou encore le Tsukuba-san (筑波山), mais la moitié du Japon s’y déplace chaque Week End, alors si c’est pour être parmi la foule, autant aller à Shibuya…

 

Et pour aller plus loin (ou plus haut), il faut avoir un peu plus de temps : Se lever tôt pour attraper les premiers bus qui se rapprochent des sommets, et marcher d’un bon pas pour ne pas rater les derniers. Une autre solution consiste à dormir dans un chalet ou à prendre la voiture,… Mais pour commencer, Odake et Tanzawa me paraissent tout indiqués.

 

En ce qui concerne Odake, j’ai partagé sur yamareko la route que nous avons suivie ainsi que quelques photos ; je vais vous traduire l’ensemble de manière à donner des idées au voyageur pour une belle ballade… (achetez tout de même une carte si vous y allez)

 

Arrivé à Hinatawata station à 8hr15 puis visite d’une jardin de pruniers en fleurs jusqu’à 9hr.

 



Arrivé à un premier sommet à 9hr50 (三室山)

 

Arrivé à un deuxième sommet à 10hr40 (日の出山)

 

Arrivé à Mitake (御岳山) vers 11hr20 où on a pris une bonne pause jusqu’à 12hr15. Mitake est un autre endroit où on partage la montagne avec commerçants et touristes… Mais au moins, on a pas besoin d’emporter à manger : il y a tous les restaurant qu’il faut.

 

A partir de Mitake, les chemins ont commencé à être enneigés, sans que ça ne glisse trop cependant :

 

Enfin, arrivé Odake-san (大岳山), vers 13hr30 !

 

Sommet intermédiaire à 14hr30 (鋸山)

 

Puis la station de train Okutama à 16hr, où on peut prendre un bain dans un des onsen locaux…

 

Au total, une 20ène de kilomètres pour 1,000 mètres de dénivelé, ce qui reste tout à fait faisable pour des personnes un minimum en forme.

L’ensemble des informations enregistrées par mes soins sont sur ce lien (avec plus de photos...): http://www.yamareco.com/modules/yamareco/detail-422869.html

dimanche 6 avril 2014

Pourquoi le Japon ?

On m’a proposé d’écrire un article pour la lettre de l’association des ingénieurs de mon école avec pour thème : le partage de mes impression sur le Japon et mon expérience du pays. J’ai décidé de tuer deux oiseaux avec une pierre, comme on dit ici (一石二鳥), et de poster l’article sur mon blog !! Je vous en délivre donc ici le contenu, en avant-première :

 

Le Japon, c’est la réunion de trois choses : un pays développé parmi les plus agréable, un pays Asiatique parmi les plus riches et un pays étrange parmi les plus intéressants.

 

Qu’on y soit de passage ou qu’on y vive, comme c’est mon cas depuis plus de cinq ans, le Japon ne laisse pas indifférent. De par ma profession, j’ai côtoyé plus de gens arrivés ici plus ou moins par hasard, et charmés, que de « fans de manga » réalisant leur rêve d’enfant, mais qu’on appartienne à l’une ou l’autre de ces catégories, le Japon laisse une empreinte profonde. Je suis pour ma part un cas hybride, mais une chose est sûre : je n’ai pas regretté un seul instant d’avoir choisi de vivre ici, pour la première partie de ma vie professionnelle au moins…

 

Il y aura toujours des mauvaises langues ou des esprits chagrins pour voir le Japon sous un mauvais jour et l’accabler d’une pluie de critiques ; pour ma part, si je suis le premier à contrebalancer toute description idyllique d’un pays qui, à l’image de l’homme, n’a rien de parfait, je suis aussi le premier à prendre sa défense quand on l’attaque ! Ceci dit, je n’irais pas jusqu’à verser mon sang pour cette patrie : je donne déjà assez de sueur pour que les vieux puissent vivre plus vieux, via ma contribution à la sécurité sociale…

 

On ne choisit pas sa famille, mais on choisit ses amis, dit-on souvent. Moi je n’ai pas choisi mon métier, mais j’ai choisi mon pays. On me pose souvent la question : pourquoi suis-je ici ? Il est temps de répondre, une bonne fois pour toute.

 

Aussi loin que je remonte dans mes souvenirs, il y a en moi une attirance vers l’Asie. C’est ce que je n’explique pas, même si Bernard Werber, lui, a essayé par une métaphore douteuse : Un œil tourné vers l’occident (US, etc) serait tourné vers l’avenir, à l’image du soleil couchant, et un regard vers l’Orient trahirait un intérêt pour la recherche de ses origines (d’où vient le soleil, d’où est-ce que je viens ?)

 

Mais en dehors de ceci, il y a diverses activités qui m’ont petit à petit rapprochées du Japon, insidieusement… Par ordre chronologique :

 

L’origami, dès que j’ai pu plier du papier ; j’en fait encore parfois, je regrette souvent de ne pas en faire plus, mais j’ai trouvé un excellent professeur qui enseigne aux enfants comme aux grand-mères, le samedi après-midi durant une séance d’environ 4hr, à un prix raisonnable. De plus, il parle Français ! Je devrais y retourner bientôt…

 

Le Judo, dès 10 ans ; J’ai rapidement arrêté mais le regrette parfois… J’ai recommencé au Japon, pendant une petite année : c’est assez simple, il suffit d’acheter un ticket dans une machine, venir avec son matériel et ne pas oublier de saluer le professeur quand on entre dans le dojo. On pourra d’ailleurs aussi y faire du kendo, du sumo, du ping-pong, de la piscine…

 

Les mangas, principalement au collège, à commencer par Dragon Ball, puis City Hunter, puis tant d’autres ! J’ai arrêté d’en lire probablement après mon bac, passant aux animés. Plus simples, plus addictifs. Puis je m’y suis remis récemment, avec JUMP, principalement dans une optique de progression en Japonais.

 

Le go, au lycée, probablement sous l’influence du manga « hikaru no go »… Ou était-ce l’inverse ? Je n’ai pas dû faire plus de trois parties au Japon, mais je possède un jeu racheté à un Français qui partait… J’aimerais bien devenir meilleur au go, mais ça prend un peu de temps… Et ce n’est pas si populaire, ici. En tout cas, il y a quand même des endroits pour jouer, et ça se passe en face de là où je travaille !

 

Les animés, plutôt à partir de l’école d’ingénieur, et jusqu’à maintenant !! De ce côté-là, je suis sans aucun doute toujours assidu !

 

Le Japonais ; parce que je suis mauvais en langues… Vous allez comprendre : après un essai sur l’Espagnol et l’Allemand, j’avais envie de voyager un peu… En école, il y avait Arabe, Chinois, Japonais, Espagnol… L’Afrique, pas trop, le chinois, trop dur, l’espagnol, déjà essayé ; pourquoi pas le japonais, me suis-je dit ? Je n’ai pas appris grand-chose pendant deux ans et demi et suis arrivé au Japon sans savoir aligner trois mots (ma professeure était brillante, et moi aussi).

Ce n’est qu’après que j’ai compris que le Japonais était la langue la plus compliquée à apprendre… Je suis toujours médiocre, mais je continue de travailler ; c’est Nietzsche je crois qui disait quelque chose comme quoi le génie serait principalement constitué d’acharnement…

 

Mais avant ça, je suis allé en Angleterre, pour parler un peu mieux anglais… J’ai alors compris qu’apprendre une nouvelle langue, c’est un peu comme construire une nouvelle personnalité : en gros, si le naturel revient au galop, ça dépend dans quelle langue… Bref, vivre à l’étranger m’a plu alors j’ai décidé d’y vivre.

 

Puis je suis allé en Inde, pour parler un peu mieux anglais… (Oui, l’anglais aussi, ça m’a pris du temps) Alors l’Inde, je ne vais pas en parler, mais j’ai quand même compris qu’il me fallait un pays développé…

 

Puis je voulais aller en Australie, pour parler un peu mieux anglais (on est perfectionniste ou on ne l’est pas), mais j’ai fini à Paris, parce que c’était la crise. Puis j’ai atterri au Japon (en VIE), et là, je me suis rendu compte que j’étais meilleur en anglais que tous les Japonais (ou pas loin), alors j’ai fait du Japonais.

 

Et le Japon, c’était vachement trop cool ! Un pays développé qui met la technologie au service du citoyen, et aussi les citoyens au service des autres citoyens. Politesse, respect, réserve, tout est fait pour qu’on se sente bien ici. Et puis c’est l’Asie : le dépaysement ! Mais contrairement à beaucoup de pays « touristique », on a pas non plus l’impression d’être un portefeuille sur pattes… C’est agréable.

 

Pour en savoir plus, tapez sur google « 7 bonnes raisons de rester au Japon » ou « 14 bonnes raisons de rester au Japon » ; les premiers articles devraient vous fournir de plus amples information sur ce merveilleux pays, mais vous ne saurez toujours rien… Car rien ne remplace l’expérience : il faut aller voir !

dimanche 30 mars 2014

brèves du Japon en cette fin d'hiver

Fin janvier : médecine Japonaise… ?

Il y a au Japon une tripoté de centres d’ostéopathie, qu’on appelle « sekkotsuin » (接骨院) ; ça ne coute pas cher puisque c’est remboursé (à 70%, sauf erreur) mais en revanche, le chaland étranger peut être amené à douter de l’efficacité du traitement… Jugez plutôt :

 

Donc, en faisant passer de l’électricité dans mon pied pendant 10 minutes, on va accélérer la guérison… Ce n’est qu’un exemple, il y a moult appareils bizarres qui vaillent le détour ; par exemple, l’étape d’après, plus ou moins obligatoire, ce sont les ultra-sons… Alors n’étant pas médecin, je fais confiance, mais j’ai quand même eu du mal, au début, à prendre ces traitements aux allures rebouteuses au sérieux…

 

Début février : beaucoup de neige à Tokyo :/

Alors tous les médias en ont parlé, on n’avait pas vu ça depuis 10 ans selon les uns, depuis 40 ans selon les autres, mesures à l’appui ! J’avoue que j’aurais pu choisir un autre moment pour acheter mon nouveau vélo, mais le voilà donc immortalisé devant un supermarché de mon quartier (Tokyo, c’est la ville où un vélo vieillit et demande à être remplacé avant d’être volé…)

 

Maintenant, c’est embêtant, parce qu’Avril arrive, et les montagnes sont encore enneigées au-dessus de 1,000 mètres d’altitude ; ça limite tout de même les sorties.

 

14 Février : tsukemen au chocolat !!!

Au Japon aussi, on fête la Saint Valentin, même s’il y a une petite variante avec la tradition française… Sur laquelle je ne m’étendrai pas ici, mais en tout cas, pour moi, la Saint Valentin, depuis Février 2012, c’est le tsukemen au chocolat de Shono-san, « hyper ramen creator » ainsi qu’il s’auto appelle. Jugez plutôt :

 

Shono-san est au tsukemen (branche du ramen, mais tellement plus !) ce que Steve Jobs est au téléphone : Il y a un avant et il y a un après. Environ une fois par mois, une édition limitée est créée et je m’empresse alors d’aller la déguster. Vous aurez d’ailleurs un demi œuf gratuit si vous venez goûter la création avec moi, j’ai en effet mon rond de serviette dans son magasin d’ichigaya (mon quartier)…

 

23 Février : marathon de Tokyo…

300,000 inscrits pour environ 30,000 places ; il faut beaucoup de chance, ou un peu d’astuce pour être sélectionné, mais ça vaut le coup. Pas pour le courir ; courir un  marathon, c’est comme manger le plus de burgers possible en 30 minutes : le corps humain n’est pas adapté à de telles extrémités. J’ai quand même fait l’orgie de burgers, et aussi le marathon : erreurs de jeunesse…

 

Non, l’intérêt du marathon de Tokyo, c’est de rencontrer Jésus (イエス、iesu en japonais). Jésus participe en effet au marathon de Tokyo chaque année, et s’il est plus lent que moi, il ne l’a pas moins fini avec un temps honorable. Vous pouvez d’ailleurs vous en rendre compte par vous-même, son numéro de dossard est le 70152 et son temps se trouve ici.

 

Début Mars : poissons curatifs !

J’emmène en général les invités qui me font l’honneur d’une visite à Oedo onsen monogatari ; sans me vanter, j’y fais 100% de satisfaits. C’est que l’endroit a tout pour plaire, mais j’arrête là, soit vous êtes venus et vous savez, soit vous viendrez et vous saurez. Pour les autres, faites une recherche Google. J’y ai en tout cas fait récemment une attraction sympathique qui consiste à se faire nettoyer les pieds par des petits poissons ; jugez plutôt :

 

Alors ça chatouille… Mais après, les pieds sont propres (enfin, il parait).

 

Mi-mars : abenomics, l’aveux d’un échec ?

Vous avez probablement tous lu mon post sur la politique économique de Shinzo Abe ; un des objectifs clairement affiché est une inflation à 2%. Preuve d’un échec ?

 

J’attends vos témoignages sur l’augmentation des prix en France ; au Japon, à part les crevettes, je n’ai encore rien vu… Mais on ne perd rien pour attendre, l’accroissement de la TVA de 3%est prévue pour le premier Avril, et ça ne sera pas de la blague…

 

23 Mars : Sumo, où en est-on ?

La fin du tournois de Mars, se déroulant à Osaka fut palpitante ! Pour mémoire, il n’y a que six tournois par an, de 15 jours chacun ; cette fois ci, on a assisté à un événement heureux : l’avènement d’un nouveau yokozuna (le plus haut rang du sumo) : Kakuryu (encore un mongol). C’est le 71ième de l’histoire du sumo, ou encore le 4ième promu depuis 2000. Autant dire que l’événement est rare…

 

Le dernier yokozuna Japonais a été promu en 1998 (Wakanohana),… Personnellement, j’attends beaucoup de Endo et Osunaarashi (l’égyptien), mais je crois que Hakuho (promu en 2007) va dominer les tournois pendant un bon moment encore…

samedi 22 mars 2014

Weekly Shonen Jump !!

Jump est un magazine hebdomadaire de mangas que j’ai découvert via un animé, gintama, qui m’avait été gracieusement copié sur un disque dur pendant ma deuxième année d’école d’ingénieur par un certain Christophe S…. En effet, dans un procédé de mise en abime, certains personnages de gintama sont des fans invétérés de jump ; j’ai fini par me poser des questions auxquelles j’ai par la suite donné des réponses !!

 

Puis, liant l’utile à l’agréable, en ligne avec l’axe de progression en Japonais que je me suis fixé, i.e., la lecture, j’ai résolu de lire JUMP régulièrement. Pour cela, rien de plus simple : l’acheter au combini à sa parution (tous les lundi) et lire les 500 pages d’ici au lundi d’après… J’ai donc à cette heure lu quatre jumps, dont je vous résume ici le contenu :

 

Les 5 mangas du dessus sont édités depuis plus de dix ans ; valeurs sûres dont vous connaissez pour la plupart, les titres, sauf peut-être kochikame ou gintama. Kochikame serait le plus vieux manga de l’histoire du manga toujours en parution (le premier tom datant de 1976). Naruto et bleach sont deux mangas médiocres de mon point de vue, et gintama est une curiosité qui peut apporter quelques fou rires… Je le recommande vivement !

 

On remarque que le monde du manga est exigeant mais pas inhumain : si un certain nombre de pages doivent être écrites chaque semaines, il est en revanche possible de prendre des vacances, comme on peut le voir au travers des cases surlignées en jaune. Autrement, les numéros indiqués correspondent à l’ordre d’apparition des mangas dans le magazine et d’après un article internet d’une source reconnue que je ne citerai pas, il semblerait que ce numéro d’apparition soit plus ou moins corrélé à la popularité des dernières parutions, elle-même décidée par le vote des lecteurs…  

 

J’ai mis en violet les cadavres : En l’espace de moins d’un mois, trois mangas ont été éjectés ; et j’ai mis en bleu les nouveaux entrants, montrant la dynamique du recueil ; petite exception en vert : une courte histoire faite pour meubler, et qui ne devrait pas avoir de suite. Le premier épisode d’un nouveau manga a l’air systématiquement placé en première position, puis en quatre, puis en huit,… Mais il n’y a probablement pas de règle absolue.

 

Je remarquerais enfin que depuis la crise financière, qui coïncide grosso modo à mon arrivé au Japon (coïncidence troublante, s’il en est, dont on pourra proposer une interprétation en commentaire), seuls cinq mangas on survécus… Autrement dit, le taux de renouvellement est très élevé et me semble aller en s’accélérant… bref, le manga aussi est en crise !

 

Enfin, pour l’instant culture G, sachez que Dragon Ball aussi paraissait dans Jump… J’attends le nouveau talent qui pourra proposer une œuvre de la qualité de celle Toriyama-sensei ; pour le moment, je peux juste dire que « i Girl » (i・ショウジョ) dont le premier numéro remonte au 24 Février de cette année, me semble hors course… Mais si Jump s’accapare ce génie à venir, je serai aux premières loges pour le repérer, et vous serez bien entendu les premiers informés !

 

samedi 15 mars 2014

Darts Bar à Tokyo

Il y a à Paris des bars conviviaux où l’on peut boire en jouant ; j’avais il y a longtemps fait une recherche pour retrouver cette atmosphère à Tokyo, mais sans grand succès…

 

Jusqu’à ce que par hasard, on m’emmène dans un « darts bar » de Ginza, « darts » signifiant « fléchette » et Ginza étant un nom de quartier connu pour abriter en son sein un des meilleurs tsukemen de Tokyo : l’oborozuki.

 

La bouteille de sangria coûte trois fois le prix pour lequel je me la procure dans le Yamaya de mon quartier, mais il y a des glaçons et une rondelle de citron… Mais l’intérêt du bar n’est pas dans sa carte, il est dans ses jeux !! Outre le UNO auquel je n’avais pas joué depuis des lustres, j’ai le plaisir de vous présenter :

 

- Un puissance 4 en trois dimensions ! Très technique, surtout après quelques verres et sous un éclairage tamisé… 



- Un ballon à gonfler : Chaque joueur lance un dé à tour de rôle et, suivant le résultat du tirage, doit planter une tige arrondie à son extrémité plus au moins profondément… Le perdant est celui qui fait exploser le ballon (c’est une sorte de roulette russe sans danger).

 

- Un « pop-up pirate » géant, jeu assez répandu, consistant à planter une épée dans un tonneau, une des épées déclenchant l’éjection du pirate. On a beau s’y attendre, quand le bonhomme saute, ça surprend :)

 

Il me semble avoir vu d’autres jeux, mais nous n’avons joué qu’à ceux-là… Et puis aux fléchettes bien sûr !

Nous avons aussi reçu la visite de jeunes filles promouvant la marque de cigarette KOOL ; il s’agit, en gros, de recevoir un paquet de menthols gratuit.

 

Mais le clou du spectacle, ce sont les toilettes !! Une caméra est en effet fixée sur le haut de l’urinoir pour mesurer le débit. A hauteur des yeux, on peut observer l’impact des forces de la nature…

 

Gros vent…

 

Explosion…

 

Ouragan !!

 

Je vous fais un gros plan (ça me vaudra bien quelques lecteurs supplémentaires ;)

 

En quand c’est fini, la femme dit : « fuu, c’était un vent bien revigorant ! ». On a aussi la quantité déversée (j'ai malheureusement perdu la photo, mais je suppose que certaines approximations sont faites : il me faudrait vérifier ce record de plus d'un litre et demi avec un récipient dont la quantité est connue...) Le personnage de droite remercie l’utilisateur d’avoir gardé l’état les lieux propres :

 

Et la protagoniste, à gauche, nous invite à revenir : « la prochaine fois aussi, déverses-en plein, hein ;) »

 

Comme je ne cesse de le dire : « à Tokyo, on trouve tout ». Et je rajouterais : « même quand on ne le cherche pas, ou plus » :)

Sinon, si quelqu'un pouvait me dénicher un restau qui fait des harengs à l'huile... 

samedi 8 mars 2014

films Japonais vus récemment

Cette semaine, il s’agira d’un rapide post sur quelques films Japonais que j’ai vu récemment et apprécié.

Aucun d’entre eux ne sont sorti en France, il s’agit donc d’une découverte tout à fait unique… résultant d’une sévère sélection : seulement trois œuvres ont résisté aux multiples critères imposés.

 

Par ordre chronologique :

 

·         sore demo boku ha yatte nai (それでもボクはやってない) ou en Anglais, « I Just Didn't Do It », 2007 de Masayuki Suo avec Kase Ryo dans le rôle principal.



C’est l’histoire poignante du procès d’un « chikan », c’est-à-dire d’un individu aux mains baladeuses, en particulier dans les trains bondés,… Seulement le protagoniste, comme le titre le révèle, se déclare innocent !! Le film est inspiré de faits réels.

Au Japon, comme en Thailande et sans doute d’autres pays, les rames en tête et en queue de certains trains sont réservés aux femmes entre certaines heures ; on voit souvent des affiches dans les gares disant que le « chikan » est un crime ! 



et il semblerait que certains, dans la peur de se faire accusé à tort, prennent soin de lever les bras quand le taux de remplissage d’un wagon atteint une taille critique…

Le problème existe sans doute en France aussi, comme on le voit dans « Violence des échanges en milieu tempéré », mais il n’y a pas assez de rames dans les métros parisiens pour en réserver certaines aux femmes… Et ces dernières m’ont l’air un peu moins dociles que leur homologues asiatiques, ce qui pourrait partiellement expliquer que l’ampleur du problème reste limité… 

·         Tokyo Kazoku (東京家族) ou en Anglais, « Tokyo Family », 2013 de Yoji Yamada

Les plus cultivés d’entre vous connaissent sûrement « Voyage à Tokyo » de Yasujiro Ozu, et les autres peuvent dès à présent, grâce à la lecture de ce blog, considérer leur passage dans cette petite caste comme acquis !! C’est un très beau film assez particulier puisqu’il ne s’y passe presque rien : un couple de vieux vient rendre visite à sa famille à Tokyo… Enfin, il se passe des choses, mais extrêmement lentement. Et pourtant, le film laisse une impression marquante, et c’est aussi le cas du remake qu’est Tokyo Family, sorti en 2013 !

Réunissant une bande d’acteurs à peu près tous très connus, le film est extrêmement réussi, et ne tardera probablement pas à sortir en France, mais avant, voyez l’original : une copie restera une copie :)



·         ai no sanka (愛の讃歌) qui donnerait « hymne à l’amour » en Français, 1967 de Yoji Yamada (encore !)



Je ne sais pas si vous avez vu « Marius » et « Fanny » de Daniel Auteuil, mais en ce qui me concerne, j’attends le dernier volet de la trilogie avec impatience, l’adaptation est remarquable ! Je suis allé voir sur wikipédia (personne n’est parfait) si d’autres film avaient été réalisés à partir de la pièce de Marcel Pagnol, et je n’ai pas été déçu : il y aurait 8 autres adaptations, dont trois Japonaises ! Alors j’ai laissé tomber les deux premières, 1942 et 1949 parce que les vieux films, c’est bien, mais ça ne vieillit pas toujours bien et j’ai loué la dernière,…

Le film est agréable même si l’histoire a un peu changé… Bref, vivement César !



J'attends vos recommandations de films Japonais avec impatience !!

samedi 1 mars 2014

Mes animés préférés

Pour les lecteurs en mal d’idées, j’ai fait une petit sélection de mes animés préférés parmi mes animés préférés !! Je ferai peu de commentaires, puisque des critiques extrêmement pointues existent déjà un peu partout sur le net…

 

Dragon Ball : pas besoin de faire un dessin ; dragon ball reste une référence ! La télévision Japonaise rediffusent les épisodes le dimanche matin à 10hr ; Sangoku va bientôt revenir de chez Kaio pour affronter Vegeta !!

 

City Hunter : comme Dragon Ball, cet animé est peut-être dans cette liste grâce au manga que j’ai découvert au collège… Une de mes première photos au Japon a été faite à Shinjuku devant un tableau noir marqué du signe « XYZ », mais je n’ai jamais goutté ce cocktail… Il faudra que j’essaye un jour :)

 

Mushishi : un peu moins connu, voilà un recueil d’histoires extraordinaires et apaisantes qui se passent dans les montagnes Japonaises… On ne peut pas comprendre le Japon sans faire de marche en montagne car le Japon, c’est un pays de montagnes. Il faut voir mushishi et monter dans un train, tôt le matin pour déjeuner sur un sommet !

 

Samourai Champloo : épopée à l’ère Edo, cet animé est parfait en terme d’action ! On ne s’ennuie pas un instant (comme le premier animé du réalisateur, Cowboy bebop d’ailleurs, que j’ai failli inclure dans cette liste également). Je crois que les personnages font Tokyo Nagasaki à pied ; je l’ai fait en train dans l’autre sens, avec quelques escales indispensables et j’hésite et re-regarder la série à la lumière de mon expérience présente… Ce réalisateur est également celui de « Kids on the Slope » que j’ai vu récemment et qui n’est pas mal du tout !



Seirei no moribito : Ah, c’est le plus beau ! Le seul que j’ai vu deux fois d’affilé ; le graphisme, la poésie, l’action, tout y est ! C’est l’animé que je recommande quand je veux recommander un animé. A noter : Le réalisateur s’est aussi chargé de « ghost in the shell »…
 

Kino no tabi : Le dernier animé que j’ai vu en date, mais un des plus marquant ; ça n’a l’air de rien, c’est un peu dans le même style que mushishi avec tout de même plus de réflexion ; très agréable à regarder, il faut le voir comme un conte pour adultes…

 

Et maintenant, à vous, s’il ne fallait garder que quelques animé… Lesquels choisiriez-vous ?