mercredi 10 février 2010

Y a-t-il des classes prépa au Japon?

Pour qui ne sait pas ce qu'est une "classe prépa", je conseille l'outil google qui saura répondre à votre insatiable soif de connaissance.

J'ai appris récemment de la bouche d'une personne en bonne situation pour savoir de quoi il s'agissait, ayant des enfants en bas âge à Tokyo, qu'il y avait un examen pour rentrer à la maternelle. Ne me demandez pas quelles sont les facultés que l'on cherche à mesurer, ni comment elles sont mesurées, je ne le saurai, j'espère, pas tout de suite :-)

Toujours est-il qu'il y a aussi des structures qui proposent aux soucieux parents de préparer l'enfant à ces examens, particulièrement importants puisque certaines écoles n'acceptent plus de rejetons après la maternelle : les portes du parcours d'excellence conduisant à la prestigieuses Université dite de Tokyo s'ouvrent tôt et rétrécissent...

Et aujourd'hui, dans un mail que je reçois, je me vois dans l'obligation de chercher la définition d'un mot : 卒園 (sotsuen), je reconnais en effet les deux kanjis, celui de gauche étant utilisé dans 卒業 (sotsugyou) qui veut dire "être diplômé de" et celui de droite étant utilisé dans 公園 (kouen) qui veut dire jardin public.

Diplôme du jardin... Diplôme du jardin... Qu'est ce que ça peut bien être? Mon dictionnaire, me sort alors de quoi pouffer, car même si je commence à m'habituer à voir des quantités de nouveaux mots désignant des concepts très précis ne pouvant souvent se traduire que par deux ou trois mots en Français, j'ai encore des suprises, et elles ne sont pas rares.

Sotsuen, donc, (卒園) veut dire "finir la maternelle", ou "être diplômé de la maternelle". Et je vois que le mot suivant de mon dictionnaire est 卒業式 (sotsugyoushiki) qui veut dire "cérémonie des diplômes de la maternelle".

Alors, alors quoi? Alors il y a bien une classe prépa au Japon, mais elle commence à la maternelle et se finit... on ne sait pas trop quand :-)

dimanche 24 janvier 2010

En France : la troisième impression

Un dimanche après midi, c'est bien le seul moment où j'ai le temps de bafouiller un peu d'écriture sur ce blog délaissé... Vous remarquerez l'effort de style auquel je m'applique chaque fois, j'ai bien sur rempli mon cerveau avec trop de bière et mon estomac avec trop de kanji pour me rappeler correctement du nom précis de ces outils d'écriture, mais sans arrêter de m'essayer à les immortaliser ayant un jour compris que c'est entreprenant qu'on réussit, alors, oui ! si la forme vous déplait, n'en vous déplaise je continue !

"Y'a des routes,... OK?" l'affreux ! la canaille, le sans vergogne ! Le parisien dans toutes son agressivité futile et sans fondement ! J'étais sur mon vélib, tranquille, sérieux, prudent et respectueux, sur le trottoir, bien sûr ! à contre sens sur le bitume, j'aurais été dangeureux alors que le macadame m'attendait comme un hôte : j'aurais même pu l'entendre... Quand soudain, le sous fifre probable d'une compagnie quelconque se cherche une prestance en m'harrangant de la sorte. Je n'ai pas bronché : soutenant son regard de la hauteur de ma monture, j'ai continué chemin ignorant le gueux et ses petites idées consciencieuses idiotes.

Il y aura par la suite quelques posts d'impressions suite à mon escale à Paris, car, sans aucun doute, il y a beaucoup à dire sur ce qui m'a manqué, à Tokyo, en France et sur la différence culturelle de mon point du vue partiel d'expatrié, cela va sans dire. Alors c'était un premier essai de traduction d'impression : les Français sont très aggressifs comparé aux Japonais, en tout cas, dans la vie de tous les jours, dans la rue ; cette aggressivité est la troisième chose qui m'a surpris durant ces 10 jours à Paris, le point ci dessus n'étant bien sûr qu'un exemple bien choisi illustrant mon propos, je pourrais en narrer d'autres.

Passez un bon dimanche, et ne buvez pas trop et sinon, rentrez en poney (comprenne qui voudra).

*** apparté ***

Quand je roule sur le trottoir ici, on se pousse pour me laisser passer et tout le monde fait ça, et pour tout le monde, car ces gens ont compris qu'on a quand même un risque minime de mourir écrasé par un vélo, alors que les voitures assassinent chaque jours. mais le piéton beaubeau parisien croit que le trottoir lui appartient, et il ne lâchera rien, mais moi, je me battrai et roulerai sur tous les trottoirs du monde pour faire changer les mentalités !

dimanche 17 janvier 2010

Soupir

En musique, un soupir est un silence entre deux notes. Et bien, ce poste est un soupir dans mon blog ; et ce silence est, comme toujours, le signe d'une activité continue, activité qui explique pourquoi aucun poste ne vient éclairer votre journée ces derniers temps.

La prochaine note est pour bientôt, en attendant, quelques photos de mon dernier passage dans la campagne Japonaise - rien de bien artistique cependant.

En vous souhaitant une bonne année, quelques rêves et assez de ce qu'il faut pour les réaliser.

vin's

dimanche 20 décembre 2009

Le bordel Français

Bon, avant de rentrer à Paris, même si c'est pour repartir peu après, je me dois tout de même d'expliquer brièvement la hargne qui a pu transparaitre à la lecture de mon dernier post.

Il y a deux ans, les VIE de BNPP étaient logés dans des petits palaces, des appartements où on démarerait une vie à deux sans problème avec le petit inconvénient, mineur, qu'il fallait meubler la pièce. 200,000 yen de loyer payé par la boîte, 2000 euros de primes à l'installation payé par le gouvernement, tout semblait parfait.

Il y a deux ans, l'administration, pardonnez le qualificatif, bêtasse, de mon employeur, eut un problème à résoudre : des Français "jemenfoutistes" avaient en effet quitté ce pays généreux sans régler leurs factures, laissant leur appartement devenu miteux sujet aux discussions entre l'entreprise et le propriétaire.

L'objet de ce post n'est pas de cracher sur mes compatriotes peu respecteux, ni de vomir sur la stupidité de la direction RH, mais d'exposurer les faits : il a été décidé de garder le même budjet logement pour les VIE, mais de loger ces derniers dans ce qu'on appelle ici des "appart. hotel" : tout meublé, tout confort, femme de ménage à la rescousse pour les plus sales, mais, car il y a un mais : tout petit !!

Donc, à force de râler, car puisque c'est part de notre image à l'étranger, autant y faire honneur, et profitant du fait que nous acceptions, un collègue et moi, de renouveller notre contrat, nous avons réussi à déménager... Dans un endroit, oh! pas beaucoup plus grand, mais beaucoup mieux situé, et plus classe !!

Voilà, cette nuit, chose peu commune, je me suis vaguement souvenu de deux rêves : un où mon boss voulait m'embaucher, et l'autre ou je visitais un mémoriale quelconque près d'une jolie plage dont les bruits sonnait comme le passé ; il y avait un peu de vent, c'était le soir et les ombres du coucher de soleil donnait au tableau une image d'impressions.

Obama, qui était là, m'a regardé avec intérêt et étonnement par deux fois, comme s'il voyait en moi une intrigue, une source d'inspiration ou encore, un puit de sagesse dans lequel il pourrait éventuellement demander à boire, et ceci _ je tiens à le préciser étant donné la ferveur qui habite les membres de ma famille_ sans référence aucune à une quelconque parabole.

Joyeux Noël, fidèles lecteurs, et aux autres aussi, d'ailleurs !

samedi 12 décembre 2009

Salaud de Français !!!

Et pourquoi donc ??

"J'ai mes raisons !!" Répondrais-je... Et je vais vous les explicitez au prochain post : Elles expliqueront pourquoi je déménage demain, pourquoi je déménagerai encore, et... Beaucoup de choses encore, mais il est temps d'aller dormir, après l'open bar de ce soir, il faut être en forme pour l'open bar de demain...
日本の生活は大変だねーーでしょ?LAUL comme dirait un Français d'ici qui y a passé beaucoup de temps...

samedi 5 décembre 2009

ことわざ - proverbes

Bon, ce post est dédié au camarade Savoie grâce à qui j'ai pu récemment comprendre le proverbe : "pierre qui roule n'amasse pas mousse". Je m'étais en effet toujours figuré cette mousse comme celle des bains de mon enfance, époque à laquelle relaxation, oulie et bonheur se confondaient en un même mot qui fait souvent défaut aux adultes - et même à moi - : l'insouciance.

Dans la série "en Japonais", donc, il se trouve que le proverbe évoqué ci dessus est fidèlement traduit en anglais, comme ne Japonais : "a rolling stone gathers no moss", "転がる石は苔を生さない". "l'habit ne fait pas le moine" est traduit en anglais par : "you can't judge a book by its cover" et en Japonais par : "外見だけで人を判断できないよ" qui veut simplement dire : "on ne peut pas juger quelqu'un seulement par son apparence extérieur". Oui, un peu décevant.

"Qui sème le vent récolte la tempête" est traduit en anglais par : "as you sow, so shall you reap" et en Japonais par : "人は種をまいたからには刈り取らなければならない" qui veut dire : "l'homme qui sème des graines doit par la suite moissonner". Oui, le sens est un peu différent...

Le dernier est plus amusant : "rien ne sert de courir, il faut partir à point" : "more haste, less speed"; "急げば回れ" : "quand on se dépêche, on tourne"... Et hier, j'ai appris à compter les oiseaux, parce que vous l'ignorez probablement, mais compter, au Japon, c'est toute une histoire : on ne compte pas pareil les choses plates, les choses rondes, les machines, les animaux, les hommes,...

mardi 1 décembre 2009

ca n'arrive pas qu'au Japon...

... Mais ça fait plaisir ! La justesse de mes choix et l'intelligence de mes prédictions m'étonnera toujours !! La journée commençait mal : travail fatiguant, réprimendes injustifiées et j'en passe, bento très en deça de la hauteur de mes espérances, un vélo qui disparait (!!) que je vais chercher à la fourrière à vélo du Japon pour m'entendre dire qu'il se trouve probablement à l'autre fourrière à vélo du Japon, fermé pour le moment : une demie heure de perdu...

Il fallait quelque chose pour remonter la pente de la soirée, je suis alors entré dans le combini pignon sur rue d'en bas d'ici pour y trouver la graine du réconfort en cannette... Avant de me rappeler que je m'étais promis d'être sobre au moins toute une semaine. S'engage alors un dur combat que le commun des mortels n'aurait probablement pas su maîtriser !!

Je suis ressorti, les mains vides, gagnant sur moi même, conscient que ce choix d'un instant faisait parti de l'orientation de toute une vie, craquer maintenant, c'était craquer pour toujours et rester faible ; surmonter l'appétence signifiait au contraire gagner pour toute la vie et encore après !! Cette arrangue intérieurs aux démons et aux anges était autement symbolique...

C'est alors, et ceci est mon point, (vous pardonnerez je l'espère cette traduction imparfaite de l'anglais : "this is my point"), que je me rappelle avoir prévu, le WE précédent, de me retrouver dans une situation où je pourrais avoir envi de déguster un brevage inaccoutumé ! Et oui, tout en ayant vaincu le diable, je profite du repas en dégustant, tenez vous bien, une bière que je ne connaissais pas : la gribousine !